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7.05.2008

Besoins du consommateur

(Billets d’humeur/billets d’humour )

Besoins du consommateur
L’étudiant en commerce est à peu près aussi bête qu’un étudiant lambda.
Sauf que, contraîrement à l’artisan-platrier et à l’ingénieur informatique, il ne sait rien faire.
Alors il se fait de l’ambition. Toujours la même : "travailler dans un service marketing en tant que chef de produit junior".
Ah. Le con. Le pauvre petit con de sa mère.
Non content d’afficher des ambitions à l’égal d’un encéphalogramme militaire, l’étudiant
en commerce disserte de la société de consommation, celle qui le nourrit par intraveineuses
vitaminées.
L’étudiant en commerce veut - vocation, quand tu nous tiens - "créer le besoin
chez le consommateur". Tu parles d’un avenir, morveux. Un bel avenir à ta hauteur. Va-donc
leur vendre n’importe quoi aux souillons dans ton genre sans ta généalogie de dentistes et de
commerçants.
"Je désire créer le besoin du consommateur grâce à des stratégies innovantes dans la définition
du marketing-mix". "Je souhaite m’investir dans un service commercial dynamique et motivé afin
de relever les challenges de la société post-industrielle". "Je voudrais reprendre la boîte de mon
père et lui insuffler un souffle nouveau en rationalisant la gestion grâce aux outils de l’ERP". "Je
voudrais travailler dans le domaine de la communication afin d’aider l’entreprise (au singulier...)
à développer des relations de fidélisation-clientèle."

Auteur, G.F. Désagrégé de Lettres Modernes – Extraits-
Le site des petites frustrations et amertumes quotidiennes

DE LA SOCIABILITE

De la sociabilité :


Dans une Encyclopédie du savoir relatif et absolu de la révolution des fourmis, je signalais une récente découverte :
Ce n’est pas le spermatozoïde le plus rapide qui transmet ses gênes. En fait, tous les spermatozoïdes se retrouvent autour de l’ovule à dandiner du flagelle en attendant.

En attendant quoi ? On le sait maintenant, e, attendant que l’ovule en choisisse un.
Sur quel critère ? On le sait maintenant. Madame ‘l’ovule a tendance à choisir le spermatozoïde porteur des gènes les plus différents des siens.
Tout simplement pour éviter les problèmes liés à un accouplement de gens génétiquement trop proches.

Après tout, madame l’ovule ne connaît pas l’identité des gens qui s’emboîtent là-haut. Donc elle lutte à sa manière contre les problèmes de consanguinité en sélectionnant le spermatozoïde le plus étranger.
Cela donne à réfléchir. Si la différence est le critère sélection biologique du spermatozoïde, peut être qu’à une échelle plus large un couple a aussi intérêt à se choisir avec le maximum de différences. L’avenir est aux couples complémentaires et non aux couples similaires.

Mais à cette réflexion un ami biologiste est venu en ajouter une autre : la sociabilité.

En fait, notre spermatozoïde, aussi différent soit-il n’aurait aucune chance d’entrer dans l’ovule si les autres spermatozoïdes n’étaient pas là autour de lui. Car chacun libère une enzyme qui attaque la « coquille » de l’ovule. Ce n’est que de cette association que pourra réussir l’entrée du spermatozoïde gagnant.
Voici, à petite échelle deux lois biologiques qui nous enseignent, primo, seul on arrive à rien, secundo, on s’enrichit en fréquentant ceux qui ne nous ressemblent pas.
Amis de la science et des spermatozoïdes, merci de votre attention »
Bernard WEBER « Eurêka »
 

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