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7.05.2008

DE LA SOCIABILITE

De la sociabilité :


Dans une Encyclopédie du savoir relatif et absolu de la révolution des fourmis, je signalais une récente découverte :
Ce n’est pas le spermatozoïde le plus rapide qui transmet ses gênes. En fait, tous les spermatozoïdes se retrouvent autour de l’ovule à dandiner du flagelle en attendant.

En attendant quoi ? On le sait maintenant, e, attendant que l’ovule en choisisse un.
Sur quel critère ? On le sait maintenant. Madame ‘l’ovule a tendance à choisir le spermatozoïde porteur des gènes les plus différents des siens.
Tout simplement pour éviter les problèmes liés à un accouplement de gens génétiquement trop proches.

Après tout, madame l’ovule ne connaît pas l’identité des gens qui s’emboîtent là-haut. Donc elle lutte à sa manière contre les problèmes de consanguinité en sélectionnant le spermatozoïde le plus étranger.
Cela donne à réfléchir. Si la différence est le critère sélection biologique du spermatozoïde, peut être qu’à une échelle plus large un couple a aussi intérêt à se choisir avec le maximum de différences. L’avenir est aux couples complémentaires et non aux couples similaires.

Mais à cette réflexion un ami biologiste est venu en ajouter une autre : la sociabilité.

En fait, notre spermatozoïde, aussi différent soit-il n’aurait aucune chance d’entrer dans l’ovule si les autres spermatozoïdes n’étaient pas là autour de lui. Car chacun libère une enzyme qui attaque la « coquille » de l’ovule. Ce n’est que de cette association que pourra réussir l’entrée du spermatozoïde gagnant.
Voici, à petite échelle deux lois biologiques qui nous enseignent, primo, seul on arrive à rien, secundo, on s’enrichit en fréquentant ceux qui ne nous ressemblent pas.
Amis de la science et des spermatozoïdes, merci de votre attention »
Bernard WEBER « Eurêka »

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